VISITE DE LA CATHEDRALE DE LA TREILLE ET DE SA CRYPTE
- aricblog2020

- 29 mai
- 2 min de lecture
Le 20 mai, sous la houlette d’un guide intarissable, une douzaine d’Ariciens ont visité la cathédrale de Lille.

Cette cathédrale est née dans l’esprit de riches industriels lillois du XIXe siècle qui confient le projet à l’architecte Charles Leroy.
Ils souhaitent bâtir la plus belle église dans le style gothique du XIIIe siècle pour y abriter la statue de Notre-Dame de la Treille, patronne de la ville depuis le Moyen-Age. La première pierre est posée le 1er juillet 1854, la dernière est scellée en 1999. La construction largement portée par le Cardinal Liénart rencontre des obstacles sources de compromis et de renoncements.
Surprenante de l’extérieur, la sobre façade se découvre de l’intérieur. Son arc central est un véritable puits de lumière, jouant sur les effets de transparence, de couleur et de matière. A l’extérieur, s’inscrit sur le voile de marbre un arc métallique en forme de poisson. La rosace de Ladislas Kijno orne l’ogive et dévoile, au fur et à mesure de sa lecture la lumière de la vie éternelle.
Le portail central, en marbre translucide, prend la forme d’une treille au sommet de laquelle on trouve la Vierge.
Les portails latéraux sont de style gothique, le portail nord est voué à saint Joseph, le portail sud à saint Eubert, second patron du diocèse de Lille.
Les plus anciens vitraux se trouvent dans le chevet et le déambulatoire, le bleu et le rouge dominent, les scènes détaillées se superposent en médaillons qui se lisent de bas en haut. Dans le transept sud, les vitraux, de style Art Déco laissent davantage passer la lumière. Dans le transept nord, les baies illustrent l’histoire de la cathédrale.
Le baptistère et la plupart des chapelles nous sont présentés, la chapelle du Sacré Cœur, la chapelle Sainte Anne, la chapelle Notre Dame de la Treille, la chapelle Saint Jean, la chapelle Sainte Jeanne d’Arc, la chapelle Saint Joseph.

L’autel, au centre de la cathédrale, représente le Christ.
De chaque côté du chœur se font face deux orgues, l’un néoclassique, construit de 1957 à 1966, l’autre venant de Radio France à Paris, reconstruit et remonté à la cathédrale en 2006.

LA CRYPTE
Couvrant l’’ensemble de la superficie de la cathédrale, la crypte de 2500m2, est partagée en deux ensembles, la crypte moderne qui abrite le centre d’Art Sacré de Lille et la crypte néogothique, construite en briques rouges et en pierre blanche, vaste espace vouté courant sous les chapelles, le chœur et le transept.
Au chevet, dans la chapelle absidiale souterraine se trouve la pierre tombale de Jean Levasseur, Mayeur de la ville de Lille, qui en 1634 a consacré la ville à Notre Dame de la Treille en l’élevant ainsi au rang de cité mariale.
Des dizaines de cénotaphes néogothiques couvrent les murs en mémoire aux donateurs qui ont financé sa construction. La crypte abrite aussi de vrais tombeaux où reposent des évêques de Lille, Mgr Henri Vandamme, chapelain de la cathédrale, Philippe Vrau et Camille Féron-Vrau, deux industriels lillois ayant beaucoup œuvré à l’édification de la cathédrale et de l’université catholique de Lille.

Il y aurait encore beaucoup à découvrir dans ce bijou, mais toutes les bonnes choses ont une fin, le reste lors d’une prochaine visite ?






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